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PALESTINE

Ne laissons pas mourir Gaza

Dimanche 5 avril 2009, par ISF-France

[ Jusqu’à présent, plus de 300 organisations et individus de 26 pays ont signé l’appel du « Mouvement International Pour Ouvrir la Frontière de Rafah » et nous vous en remercions. Comme vous le savez peut-être, des gens du monde entier essaient en permanence d’entrer dans Gaza afin de venir en aide au peuple palestinien qui vit dans une situation désespérée.
Des milliers de tonnes de nourriture, de médicaments et d’aide d’urgence, comme des couvertures et des matelas, donnés par de nombreux pays dont les États-Unis et des organisations d’aide, ne peuvent entrer à Gaza, en raison de la fermeture des passages frontaliers par le gouvernement israélien, mais aussi par le Gouvernement égyptien.

L’Organisation des Nations Unies a déclaré que 900.000 habitants de Gaza sont désormais dépendants de l’aide alimentaire après la guerre de 22 jours d’Israël contre le petit territoire côtier.

Seuls 100 camions d’aide sont autorisés quotidiennement à pénétrer dans la Bande de Gaza – soit 30 camions de moins que l’an dernier et nettement moins que le nombre autorisé à entrer par Israël avant l’opération ’Plomb Durci’ : une attaque qui a fait à Gaza plus de 1300 morts, dont la majorité étaient des civils massacrés dans leurs rues et leurs maisons. Avec plus de 5000 blessés et 100.000 sans-abri, l’accès à l’aide est crucial en ce moment.

Cela ne représente qu’une petite partie des 500 à 600 camions jugés nécessaires pour subvenir aux besoins de la population de Gaza, selon l’Organisation des Nations Unies. Selon l’UNRWA, les camions de nourriture autorisés à entrer ne permettent d’alimenter que 30.000 personnes par jour.

Des centaines de malades, de blessés de cette guerre et des précédentes invasions israéliennes ont l’interdiction de quitter Gaza pour se faire soigner. Plus de 300 personnes sont mortes en raison du blocus qui dure depuis 4 ans maintenant, alors que leur état était curable et que leur mort était évitable.

A Charm El Cheik, les dirigeants mondiaux ont promis des milliards de dollars d’aide à Gaza, mais pourquoi si les frontières restent fermées et si même les camions d’aide ne peuvent entrer dans la bande de Gaza ?

Nous devons donc établir un sit-in à la frontière de Rafah jusqu’à ce que le siège, qui est un crime de guerre, soit levé.

Notre objectif principal n’est pas qu’une personne ou un groupe de personnes entre dans la bande de Gaza, mais de lever le siège et également d’aider les Palestiniens à se déplacer librement, une application du droit international et le respect de la Déclaration universelle des droits humains (10 décembre1948).*.

Au cours de notre sit-in, nous organiserons des actions coordonnées des deux côtés de la frontière avec nos amis de la Bande de Gaza.

Ainsi, afin d’organiser cette action, nous avons besoin de savoir :

Quand pouvez-vous nous rejoindre à la frontière de Rafah ?

Viendrez-vous seul ou en groupe ? Si vous êtes un groupe, combien de personnes êtes-vous ?

Combien de temps pouvez-vous rester ?

Voulez-vous nous aider dans la coordination de cette action ?

Comme vous pouvez l’imaginer, les autorités égyptiennes feront tout leur possible pour vous empêcher d’atteindre la frontière de Rafah. Aussi nous vous donnerons toutes les informations et les contacts en Egypte dont vous aurez besoin.

Si vous ne pouvez pas venir :

• Vous pouvez peut-être aider un ami, un militant à venir (par le biais d’une collecte de fonds).

• Vous pouvez également transmettre nos informations aux médias et aux organisations autour de vous.

Pour soutenir cette action, nous lancerons prochainement une "campagne d’envoi de lettres de protestation" aux ambassades (Ambassade d’Egypte dans votre pays, et à votre ambassade en Egypte) ainsi qu’à votre ministère des Affaires Etrangères.

Vous voulez participez à notre action ou signez cet appel, écrivez à l’une de ces deux adresses :

IntMorb@Googlemail.com ou contact@ism-france.org

1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat.

2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.