Le plan conçu par le nouveau ministre de la Défense prévoit une guerre à haute intensité mais de courte durée, engageant 20 000 soldats israéliens à déployer pour détruire beaucoup des capacités militaires du Hamas en quelques jours.
Barak prétend que cette décision d’invasion a été prise à cause des tirs de roquettes sur les villes israéliennes à proximité de la bande de Gaza, autant qu’en raison de la menace d’attentats suicide sur Israël.
Barak doit prêter serment comme ministre de la Défense lundi, mais avant même d’entrer en fonction, il prévoit de déployer de deux divisions blindées et une division d’infanterie, selon le Sunday Times, accompagnées par des raids de drones et de Jets F-16.
Des enquêtes des renseignements israéliens ont révélé que les forces israéliennes devaient s’attendre à se confronter à 12 000 combattants du Hamas dotés d’armes récupérées lors des combats internes avec le Fatah où celui-ci a été écrasé.
Des officiels israéliens indiquent que l’armée israélienne devait s’attendre également à une résistance plus redoutable encore que celle qu’ils ont rencontrée lors de la guerre au Liban, l’été dernier, où les forces israéliennes ont échoué devant le Hezbollah. La deuxième guerre libanaise est maintenant considérée par beaucoup de commentateurs en Israël et à l’étranger comme ayant été une sérieuse mésaventure pour Israël.
Le Sunday Times indique qu’une source proche de Barak a déclaré qu’Israël ne pouvait tolérer un « Hamastan » agressif à sa frontière et qu’une attaque était par conséquent inévitable.