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26 janvier 2008 : Journée de mobilisation et action mondiale

Un mot de la Marche mondiale des femmes

Vendredi 25 janvier 2008, par Pierre BEAUDET

« Le 26 janvier 2008 des milliers de femmes, d’hommes et jeunes seront dans les rues pour dénoncer les injustices et mettre en avant les alternatives économiques, politiques et culturelles qu’ils et qu’elles construisent. Le Forum social mondial affirme, une fois de plus, que le néolibéralisme n’est pas l’unique manière d’administrer le monde et, qu’en outre, elle s’avère être l’une des plus tragiques.

« Chères amies des Coordinations Nationales de la MMF,

« Le 26 janvier 2008 des milliers de femmes, d’hommes et jeunes seront dans les rues pour dénoncer les injustices et mettre en avant les alternatives économiques, politiques et culturelles qu’ils et qu’elles construisent. Le Forum social mondial affirme, une fois de plus, que le néolibéralisme n’est pas l’unique manière d’administrer le monde et, qu’en outre, elle s’avère être l’une des plus tragiques.

« Nous, femmes de la Marche mondiale, nous nous unissons pour affirmer qu’un monde fondé sur les valeurs de l’égalité, la liberté, la solidarité, la justice et la paix est possible. Nous déclarons notre résistance face à la mercantilisation et la privatisation des territoires, de la nature, des corps des femmes et des relations entre les personnes.

« On tente d’imposer les intérêts économiques, politiques et religieux par les armes, les occupations, la militarisation de notre quotidien, la criminalisation des pauvres et des combattantes. La violence envers les femmes est au centre de ces stratégies patriarcales et de guerre, utilisée comme un instrument de contrôle, pour essayer de nous faire taire, de rompre les solidarités entre les peuples et à l’intérieur d’une même communauté.

« C’est pour cela qu’en ce jour, nous sommes dans la rue, par solidarité envers les femmes qui sont empêchées d’y être. Nous attirons l’attention sur les violations des droits humains en Birmanie, en Haïti, en Iran, au Mexique, en République démocratique du Congo et au Kenya où la situation est aiguë et massive, où la violence est institutionnalisée, dans l’État ou se manifeste par l’absence totale d’État.

« Dans d’autres pays, cette violence n’est pas tant visible et peut faire l’objet des manchettes des journaux mais elle est également présente, de tout temps et dans tous les espaces, parfois très proche de nous. Le fait que les violations des droits des femmes soient fréquentes, ne signifie pas qu’elles soient naturelles ou supportables. Notre indignation nous accompagne, dans les rues.

« Nous continuerons à marcher jusqu’à ce que toutes les femmes soient libres ! »

En solidarité féministe, Alessandra, Célia, Maria, Miriam et Nathalia Secrétariat international, Marche mondiale des femmes http://www.marchemondiale.org/


Voir en ligne : www.pressegauche.org