La porte-parole d’Atomstroyexport, Irina Yesipova, a d’ores et déjà fait savoir qu’il y avait « de bonnes chances » qu’un contrat soit conclu, même si aucun appel d’offre n’a pour l’heure été lancé. Dans un communiqué, le groupe affirme que « Moscou entre dans la compétition internationale qui voit plusieurs multinationales offrir à Rabat la technologie nécessaire à la construction d’un complexe nucléaire ».
• Tenant compte que notre pays regorge de ressources d’énergie renouvelables
• Tenant compte que l’énergie nucléaire est coûteuse et non maîtrisable
• Tenant compte que cette technologie avait déjà fait des victimes (catastrophe de Tchyrnobyle en Russie)
• Tenant compte de la pollution des eaux des rivières qui servent au refroidissement des centrales nucléaires
• Tenant compte de la non fiabilité du réacteur retenu par les autorités marocaines (de type VVER-1000 et qui coûte 1,5 milliard d’euros).
Exigeons que notre pays ne reste pas à l’écart des politiques de développement des énergies renouvelables, créatrices de milliers d’emplois décentralisés, adaptés à un pays en voie de développement. L’Etat doit cesser de multiplier les obstacles sur l’éolien, le solaire, la biomasse.
Exigeons une réelle politique de maîtrise de l’énergie, notamment dans le bâtiment et les transports.
Refusons la propagande d’ONE et du lobby nucléaire visant à présenter le nucléaire comme la solution unique alors que de nombreux pays d’Europe prennent des voies alternatives, et exigeons un réel débat démocratique présentant un choix véritable.
Demandons aux élus communaux, régionaux, et aux parlementaires de ne pas apporter de soutien à cette politique.
Comité marocain de lutte contre l’énergie nucléaire
BP :8856, Agdal, Rabat, Maroc