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PALESTINE

Misère et famine dans les territoires occupés

Vendredi 23 février 2007

Près de la moitié des habitants de la Bande de Gaza et de Cisjordanie souffrent de malnutrition, conséquence de la crise économique que traversent ces territoires, ont déclaré les Nations unies jeudi.

La crise a plongé certaines catégories professionnelles autrefois épargnées -pêcheurs, fermiers et petits commerçants- dans une situation de plus en plus désespérée, selon le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

La pauvreté a fortement progressé sur ces territoires depuis que la communauté internationale a coupé les aides versées au gouvernement palestinien.
La porte-parole du PAM Kristie Campbell a déclaré que 46% des Palestiniens souffraient aujourd’hui de malnutrition, contre 35% en 2004.

Le PAM a augmenté son assistance alimentaire de 25% l’an dernier pour répondre aux besoins croissants, apportant des vivres à 260.000 Palestiniens non-réfugiés dans la Bande de Gaza et 400.000 en Cisjordanie. C’est une autre agence de l’ONU, l’UNRWA, qui gère l’aide alimentaire pour les réfugiés.

"Les familles les plus pauvres dépendent désormais complètement de l’assistance, elles n’ont plus d’électricité ni de chauffage et font la cuisine avec de l’eau contaminée. Leur santé à long terme est menacée", a prévenu Arnold Vercken, directeur du PAM dans les Territoires. "Si l’on veut améliorer la situation, il faut que la croissance économique reparte, il faut du progrès et rétablir les échanges commerciaux entre Gaza et la Cisjordanie", a ajouté Kristie Campbell.