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Déclaration du réseau NoVox au Conseil International du Forum Social Mondial de Montréal

Mardi 6 septembre 2016

Le réseau No-Vox interpelle le Conseil International du Forum Social Mondial et
dénonce :

  • Les refus de visas, par le gouvernement canadien, à des invitéEs, des participantEs et des participantEs de l'extérieur du Canada, notamment d'Afrique et d'Amérique du Sud, l'inaction inacceptable dont le comité organisateur du Forum a fait preuve dans la protestation (par exemple, on aurait dû suspendre les activités du Forum lors de la manifestation organisée pendant le temps du déjeuner pour dénoncer ces refus).
  • Le traitement fait aux panélistes, aux participantes et aux participants de la conférence organisée par « Boycott / Désinvestissement / Sanctions » (BDS), de même qu'aux participantes et participants « sans cocarde » faute de moyens financiers, refuséEs aux portes du Cégep du Vieux-Montréal et de l'UQÀM.

Le réseau No-Vox demande :

  • De se positionner fermement pour une meilleure accessibilité financière (économique) du Forum social mondial, afin d'y garantir la participation des mouvements de lutte des plus pauvres ;
  • De se positionner pour une révision en profondeur de l'organisation des Forums :

Nos propositions :

  • Espacer la tenue des Forums sociaux mondiaux aux 3-4 ans et réduire le nombre d'ateliers lors de chacun d'eux
  • Prévoir l'organisation de Forums régionaux, entre les mondiaux, pour permettre le développement des convergences et des solidarités continentales, entre autres.
  • Abandonner l'imposition de cadres quasi-universitaires et les dits grands axes qui ne favorisent pas les transversalités et marginalisent les mouvements qui luttent pour les droits sociaux, économiques, démocratiques, culturels...
  • Revoir la pertinence des Forums thématiques qui deviennent de plus en plus souvent l'occasion de participation entre-soi d'« d'expertEs », professionnelLEs, lesquelLEs devraient davantage contribuer aux échanges d'expériences et d'analyses avec les mouvements de base.
  • Revoir la stratégie organisationnelle pour faciliter les échanges transversaux entre les différents fronts de lutte.