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PALESTINE - ISRAEL

L’association étudiante du London School of Economics demande des sanctions contre le gouvernement israélien

Mercredi 27 février 2008, par LSESU - The Electronic Intifada

Le LSESU, syndicat des étudiants de la « London School of Economics » [LSE] de Londres a voté à une écrasante majorité le 14 février un appel à son université et à l’Union Nationale des Etudiants (National Union Students - NUS) pour le désinvestissement des compagnies qui fournissent un appui militaire et commercial à l’occupation de la terre palestinienne par Israël.

L’appel condamne également les décennies d’abus de droits de l’homme et d’oppression systématique qui ont découlé de cette occupation.

Une motion présentée par le « LSESU Palestine Society » à l’assemblé générale syndicale devant plus de 400 étudiants de la LSE, a décidé de faire pression sur la LSE et le NUS pour que ces organismes se désinvestissent des compagnies qui fournissent un appui militaires à l’occupation israélienne ou participent à l’entretien du mur illégal « d’annexation » ou opèrent sur les terres illégalement occupées ou dans des colonies juives. Dans une proportion de six contre un, l’union a voté pour soutenir ce désinvestissement jusqu’à ce que les compagnies visées abandonnent de telles pratiques ou jusqu’à ce qu’Israël mette un terme à son oppression discriminatoire des populations palestiniennes.

Le syndicat a aussi décidé de s’affilier à la campagne internationale contre le blocus de Gaza et de s’engager dans des campagnes d’information pour faire plus largement connaître les injustices de la politique discriminatoire d’Israël. Ceci inclut le travail avec les organisations de solidarité de la Palestine comme « Juifs pour la Justice pour les Palestiniens », le « Comité britannique pour les universités de Palestine », la « Campagne de solidarité avec la Palestine », « Zochrot » et le « Comité israélien contre les démolitions de maisons », afin de mettre fin à la discrimination raciale et religieuse légalisée en Israël.

Cette motion est le résultat d’une large discussion sur le campus du LSE au cours des semaines qui ont précédé, avec une tendance de plus en plus importante à établir une comparaison entre l’ancienne ségrégation en Afrique du Sud et la ségrégation ethnique légalisée qui a été imposée depuis des décennies par l’état israélien. La motion originale a été amendée pour parvenir à un consensus dans le syndicat en condamnant sans équivoque la politique israélienne de ségrégation ethnique, 339 étudiants votant en faveur du désinvestissement et 46 contre.

Irène Calis de la « LSESU Palestine Society » a déclaré : « C’est un moment historique dans la lutte pour la justice et la paix pour tous les citoyens du Moyen-Orient. Il est temps que nous exigions de nos universités de ne plus participer au financement de l’oppression du peuple de Palestine. En exerçant une pression politique et économique sur l’état israélien, le mouvement étudiant peut non seulement montrer sa solidarité avec le peuple palestinien, mais aussi accélèrer la fin de l’occupation israélienne. »

Emilano Huet-Vaughn, qui s’est exprimé en faveur de la motion, a ajouté : « le soutien retentissant au désinvestissement après que une longue discussion montre une conscience de plus en plus élevée de la discrimination systématique qu’Israël impose aux Palestiniens en même temps qu’un dégoût du régime colonial en Cisjordanie et du siège brutal imposé à la bande de Gaza. En conséquence beaucoup d’étudiants de la LSE et de tous les milieux ont voté pour prendre partie pour la justice, l’égalité et les droits de l’homme pour tous. »

19 Février 2008 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet appel à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
[Traduction : Info-Palestine.net]


Voir en ligne : www.info-palestine.net