Caracas
Tous savent que le Venezuela est actuellement un grand « laboratoire » où s’expérimentent de nouvelles formes de pouvoir populaires. Le gouvernement progressiste dirigé par Hugo Chavez tente de changer la donne dans un pays dominé par une petite élite depuis toujours. Un même vent de gauche souffle ailleurs dans l’hémisphère, au Brésil, en Argentine, en Bolivie, en Uruguay, au Mexique. Alter-Inter sera présent dans ce débat à travers plusieurs activités, notamment sur le renouvellement de la pensée progressiste au vingt-et-unième siècle.
Karachi
Frappé récemment par un grand tremblement de terre, le Pakistan est affecté par les turbulences qui traversent une région que d’aucuns appellent l’« arc des tempêtes », de l’Asie du sud et centrale au Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. C’est là où se déploie la « guerre sans fin » de Bush. Pour le mouvement populaire, les enjeux sont importants. Il faut lutter contre l’impérialisme des USA et les forces rétrogrades qui sont l’autre côté de la même médaille de la réaction. D’autre part, développer un mouvement pour la démocratie dans des conditions de grande adversité. Alter-Inter sera présent, notamment à travers un séminaire sur les résistances dans l’« arc des tempêtes ».
Bamako
En Afrique subsaharienne, le mouvement social oeuvre dans un contexte où la misère et la guerre se nourrissent mutuellement pendant que les impérialismes cherchent à recoloniser le continent. Mais en dépit de la gravité de la situation, le mouvement populaire s’organise, comme l’ont démontré les formidables résistances au Niger, en Afrique du Sud, en Éthiopie, au Kenya, au Congo et ailleurs. En attendant Nairobi en 2007, nous venons dans la capitale du Mali, un grande centre urbain traversé par un processus démocratique venant d’« en bas » et qui cherche à s’articuler davantage avec des partenaires dans la région et au-delà sur l’ensemble du continent. Alter-Inter sera à Bamako pour participer à plusieurs débats sur l’immigration, les luttes ouvrières et paysannes, etc.
La construction du grand « réseau de réseaux »
Le FSM polycentrique de 2006 représente une réelle avancée pour les mouvements sociaux, mais en même temps soulève plusieurs questions : dans quelle mesure les mouvements sont-ils aptes à présenter des alternatives s’adressant à l’ensemble des sociétés, et pas seulement aux milieux organisés ? De quelle façon doit se faire l’arrimage avec le politique et la politique (le système des partis), de façon à permettre des transformations de grande envergure ? Comment peut se faire une réelle articulation des résistances mondiales dans un monde de plus en plus polarisé ? Tout le monde est convié au débat !